Lors du tournage de mon premier film au Viêt-Nam autour d'un cinéma ambulant dans les orphelinats. J'ai rencontré des enfants qui avaient un parrain français. Je me souviens de leur enthousiasme, de leur velléité créative.
Plusieurs fois, ils m'ont tendu avec joie les quelques lettres de leurs correspondants français. C'est alors que j'ai eu l'idée de cette correspondance audiovisuelle qui répondrait à leur désir d'échanges. Une correspondance que je concevais comme un pont à la fois créatif et affectif entre ces enfants et des enfants français, entre deux enfants, deux cultures